Les pourparlers entre P&T et MACH du groupe Millicom concernant la création d’une joint venture GSM avaient bien avancés et le nom de MOBILUX avait été retenu pour la création de la société de commercialisation LUXGSM commune.
Une invitation officielle pour accueillir les délégués du MoU-GSM lors d’une prochaine assemblée plénière a été adressé par le Directeur Général des P&T au président du MoU-GSM en mars 1992. A l’époque c’était M. Arne Fox de Telecom Denmark qui assumait cette tâche.
Les dates du 17 au 18 septembre de la même année, convenues lors de dernière réunion du MoU GSM à Taastrup, ont été confirmées.
Un avant-projet d’une structure tarifaire pour le service LUXGSM avait été communiqué à la Direction des P&T en mars 1992 pour servir de base de discussion interne. Cette structure était relativement compliquée car elle comprenait pas moins que 17 éléments de tarification distincts. A l’époque aucun opérateur GSM n’avait encore publié ses tarifs et certains principes de facturation, qui restaient en discussion au sein du MoU GSM, n’avaient pas été pris en compte dans l’avant-projet de structure tarifaire.
Un projet révisé a été établi le 17.8.1992
Par lettre du 18 février 1992 MACH a concrétisé sa proposition de création d’une joint-venture entre P&T et MACH pour créer un service provider non-exclusif pour le GSM. MACH favorise une égalité des actions dans la société de commercialisation du service GSM à mettre en place.
Les fréquences préférentielles à utiliser dans les zones frontalières sont accordées entre les différentes administrations (D, F, BEL) sur base de l’accord de Vienne. Les principes concernant la planification et la coordination des fréquences pour le GSM sont décrits dans la recommendation CEPT T/R20-08.
Début 1992 on avait prévu 23 sites radio pour couvrir tout le pays. Un site supplémentaire a été ajouté dans la suite.
Plusieurs pistes d’une collaboration entre les P&T et la société MACH (Multinational Automated Clearing House) du groupe Millicom ont été examinées dans une réunion au début 1992. Les sujets suivants ont fait l’objet des discussions :
Une lettre circulaire en français et allemand a été envoyée en mi-1991 à toutes les firmes qui avaient manifesté leur intérêt pour devenir revendeur GSM (service provider) au Luxembourg. Il s’agissait des firmes suivantes :
La Task Force avait établi des règles pour la coopération avec les revendeurs comme base de discussion. Ces règles prévoyaient, entre autres, une réduction fixe de 20% à appliquer sur tous les tarifs mis en compte pour le revendeur.
Dix-neuf points figuraient sur l’ordre du jour de la 10ième réunion de la Task Force GSM (groupe élargi) qui a eu lieu fin 1991, à savoir :
Par lettre circulaire du 19 juillet 1993, les abonnés au premier service de radiotéléphonie analogique ont été informés que ce système sera fermé définitivement au courant du deuxième semestre 1994, conjointement avec les réseaux des opérateurs étrangers. La transition vers le réseau LUXGSM est proposée aux abonnés, sans paiement des taxes d’installation et de d’initialisation relatives.
Six mois après la soumission de son offre LUX-CELL au Gouvernement par le groupe Millicom, l’Administration des P&T remettait à son tour une proposition intitulée L’introduction d’un système GSM au Luxembourg.