La startup suédoise Gavagai AB s’est donnée jusqu’à 2021 pour traduire le langage des dauphins. Elle s’est associée au KTH Royal Institute of Technology pour analyser les communications d’un groupe de dauphins en captivité dans un delphinarium. Le déchiffrement du langage dauphine représenterait un nouveau cap pour l’intelligence artificielle. Gavagai offre différents outils pour analyser des textes en 47 langues : création automatique de sommaires et de lexiques, extrait de mots clés, détection de nuances.
La vidéo “Women in Art”, réalisée par Philip Scott Johnson en 2007, est une hymne impressionnante consacrée à l’histoire de l’art à travers l’image de la femme. La musique est celle de Yo-Yo Ma jouant la Sarabande de la Suite pour Violoncelle n° 1 de Bach. Cette vidéo, téléchargée sur de nombreux sites vidéo collaboratifs, a créé une vraie euphorie sur le web. Rien que sur le site YouTube, elle a été visionnée par plus de 15 millions de visiteurs. Elle est référencée sur des centaines de blogs à travers le monde. Cette vidéo est un vrai chef d’oeuvre d’art digital sur les plans de la maîtrise technique et de la créativité artistique. Philip Scott Johnson a créé d’autres vidéos intéressantes, accessibles sur YouTube, moyennant le logiciel de “morphing” d’images FantaMorph d’Abrosoft .
En 2013 on parlait du web 3.0, l’Internet sémantique. A l’époque j’avais publié ma proposition de segmenter la chronologie Internet en neuf époques. Je considère que le Big Bang Internet a eu lieu en 1930 et que le web 0 (préhistoire) a démarré à cette date. J’ai prédit que le web 3.0 serait suivi du web intelligent 3.5 (2015 à mi-2017) et du web conscient 4.0 (mi-2017 à 2019). En analysant les progrès de l’intelligence artificielle réalisés en 2017 on peut conclure que j’ai eu raison.
Le Mundaneum fut constituée en Belgique vers la fin du xixe siècle à l’initiative de Paul Otlet et d’Henri La Fontaine. Il avait pour but de réunir dans un même lieu toutes les connaissances du monde, et ce sous toutes ses formes, dans un gigantesque et novateur Répertoire Bibliographique Universel. Aujourd’hui Paul Otlet et Henri La Fontaine sont considérés comme des pionniers du Web, respectivement de Wikipedia et des moteurs de recherche Internet.
Un agent conversationnel ou chatbot est un agent qui dialogue avec un utilisateur durant quelques minutes, ou plus, en lui donnant l’impression de converser lui-même avec une personne. ELIZA était le premier chatbot et at été créé en 1966 par Joseph Weizenbaum au MIT. A l’heure actuelle le chatbot le plus évolué est Mitsuku réalisé par Pandorabots.
La capacité des insectes sociaux à réaliser des tâches hautement complexes a également inspiré les informaticiens et donné lieu au concept d’intelligence collective, articulé autour des mécanismes d’auto-organisation. L’optimisation par colonie de fourmis n’est qu’une des nombreuses applications de ce domaine. La prochaine conférence Ants – Swarm Intelligence aura lieu en octobre 2018 à Rome.
L’AIML est un langage dérivé de XML, utilisé pour gérer la connaissance d’un robot virtuel parlant. La première version de ce langage a été développée par Richard Wallace entre 1995 et 2002 et constituait la base pour le premier chatbot ALICE (Artificial Linguistic Internet Computer Entity). Depuis plusieurs mois le site web alice.org de Dr. Wallace n’est plus opérationnel.
En 2012 a eu lieu à l’Université de Cambridge, UK, la première conférence à la mémoire de Francis Crick, un biologiste britannique qui a reçue le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962 pour la découverte de la structure de l’ADN. A cette occasion un groupe de neuroscientifiques a signé une déclaration au sujet de la conscience animale.
Le Nabaztag est un objet communicant représentant un lapin. Il a été lancé en juin 2005 par la société française Violet, acquise par Mindscape en 2009, reprise par Aldebaran Robotics en 2013 et abandonné en 2015, suite à plusieurs liquidations judiciaires. Quelques passionnés ont développé des serveurs alternatifs pour héberger les Nabaztags.
La base de données ImageNet a été présentée en 2009 à la Conférence CVPR par l’Université de Princeton. Destiné aux chercheurs, cette base de données en évolution comporte plusieurs millions d’images annotées. Une compétition annuelle permet de comparer la performance des outils de reconnaissance automatique de scènes et d’objets sur des images naturelles.
