Emoji est le terme japonais pour désigner les pictogrammes utilisés dans les messages électroniques et les pages web. Les émojis sont régis par le consortium Unicode dont le standard est à la version 11 en juin 2018. Les créateurs des navigateurs et applications du web dessinent chacun sa propre version d’un emoji défini par Unicode. L’ensemble des emojis est présenté dans la médiathèque Wikimedia Commons et sur emojipedia.org. En juin 2018 Google a modifié le dessin de l’émoji « salade » en supprimant le petit bout d’œuf qui garnissait jusque là la salade et les tranches de tomates, ce qui a provoqué une vague de réactions des internautes.
Dans le passé c’était l’émoji d’un hamburger qui avait fait scandale parce que le fromage n’était pas à la position correcte. Plus de détails sur l’évolution du codage des caractères et les emojis sont fournis dans ma contribution Evolution of character encoding.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle apparaît sans les pays germanophones un dispositif de composition algorithmique par combinaison semi-aléatoire de fragments pré-existants : le Musikalisches Würfelspiel ou jeu de dés musical. Les deux premiers théoriciens à explorer la composition semi-aléatoire sont tous deux liés à Johann Sebastian Bach : son fils Carl Philipp Emmanuel publie vers 1758 Einfall einen doppelten Contrapunct in der Octave von 6 Tacten zu machen, ohne die Regeln davon zu wissen et son élève Johann Philipp Kirnberger publie en 1767 Der allezeit fertige Polonoisen- und Menuettencomponist. Mozart a rédigé fin mai 1787 quelques fragments de deux mesures numérotés en marge de son quintette à cordes en sol mineur. Ce n’est qu’après sa mort, en 1792, que son éditeur Nicolaus Simrock publie ce que nous connaissons aujourd’hui comme le jeu de dés de Mozart.
On avait prévu de démarrer le service LUXGSM avec des usagers gentils avant le lancement commercial.
En octobre 1992 les personnes suivantes souhaitatient devenir usagers gentils :
- le chef du garage du gouvernement pour équiper quatre nouvelles voitures pour des ministres qui seront fournis en mars/avril 1993
- le Directeur Général de la BCEE
- le gérant d’ASD
- le reponsable du SIGI
- le directeur d’un magasin de meubles
Notre planning de mise en place du réseau LUXGSM prévoyait l’établissement d’une première communication de mobile à mobile le 14 décembre 1992. La validation d’un mini réseau comprenant six stations de base (Kirchberg, Howald, Belvaux, Rehberg, Machtum et Kehmen), prévue pour le 7 décembre 1992, avait été ajournée à cause de problèmes techniques. On se fixait comme nouvel objectif la date du mardi 22 décembre 1992 pour effectuer le premier appel. Malgré toutes les peines, la communication ne fonctionnait que dans un sens, nous n’avons pas pu entendre la voix de notre interlocuteur situé sur un autre site.
Mes collaborateurs à l’époque se souviennent encore aujoud’hui que j’avais amené ce jour là une sacoche qui faisait “kling-kling” et que je retournais le soir sans mot dire. Elle contenait du champagne qu’on a tout de même bu le lendemain lors d’une “Straussfeier” LUXGSM improvisée.
La première réunion d’un groupe de travail du Mou-GSM à Luxembourg était une réunion du groupe SERG qui a eu lieu les 19 et 20 novembre 1992.
L’administration des P&T avait des tarifs pour facturer ses services de télécommunications. Ce n’est que lors de la mise en place d’un service commercial des P&T que les tarifs sont devenus des prix, les abonnés sont devenus des clients, les règlements sont devenus des conditions commerciales et ..
Les tarifs LUXGSM ont été approuvés provisoirement le 1.10.1992 par la Direction des P&T sous réserve de fixer les tarifs définitifs lors de la mise en service commercial du réseau LUXGSM.
Références
Lors de la 16ième assemblée MOU-GSM il a été question des contributions déséquilibrées des différents signataires aux travaux du MOU-GSM. Les arguments que les petits pays ont pu faire valoir dans le passé comme ressources limitées etc pour défendre leur faible engagement ne trouvaient plus de compréhension auprès des opérateurs qui travaillaient en majorité suivant des critères commerciaux. A l’époque j’avais le sentiment qu’on attendait surtout de la part du Luxembourg qu’on considérait comme le pays le plus riche parmi les signataires une participation plus active aux travaux.
J’avais proposé le 14 mai 1991 d’inviter les signataires du MOU-GSM pour une des prochaines assemblées générales à Luxembourg et d’organiser également des réunions des groupes de travail MOU-GSM spécialisés en cas de besoin. Ces propositions avaient été approuvées par la Direction Générale.
Références
- lettre 4562/311/R19
- lettre T/6842/R03 du 23 mai 1991
L’assembleé des signataires du MoU-GSM était l’organe suprême de l’organisation GSM. Les assemblées étaient dirigées par un président nommé à tour de rôle par les signataires pour une période de 6 mois. Le signataire qui désignait le président fournissait également le support administratif pour la mise en oeuvre du MoU-GSM.
Après l’adhésion des P&T au MoU GSM, le chef du service des centraux de la Division des Télécommunications a assisté la première fois à une assemblée générale du MoU. Il s’agissait de la 3ième assemblée qui a eu lieu le 19 janvier 1988 à Paris.
Le relevé de toutes les assemblées du MoU est indiqué ci-après :
- Londres : 14 octobre 1987
- Bonne : 17 novembre 1987
- Paris : 19 janvier 1988 (participation du chef du Service Radio)
- Londres : 17 mars 1988
- Rome : 8-9 juin 1988
- Copenhague : 15-16 septembre 1988
- Albufeira : 29-30 novembre 1988
- Madrid : 22-23 février 1989
- Den Hague : 23-24 mai 1989
- Stockholm : 25-27 septembre 1989
- Taormina : 9-10-janvier 1990
- Berlin : 2-4 avril 1990
- Rovaniemi : 5-7 juin 1990
- Porto : 22-24 octobre 1990
- Berne : 25-27 février 1991 (participation du chef du Service des Centraux)
- Madrid : 7-8 mai 1991 (participation du coordinateur)
- Brigthon : 23-24 septembre 1991 (participation du coordinateur)
- Taastrup : décembre 1991 (participation du coordinateur)
- Helsinki : mars 1992 (participation du coordinateur)
- Haarstad : juin 1992 (participation du coordinateur))
- Luxembourg : 16-18 septembre 1992 (P&T était l’organisateur)
- Madrid : 9-11 décembre 1992 (participation du coordinateur)
En plus il y avait des dizaines d’assemblées extra-ordinaires du MOU-GSM.
Lors de la 15ième réunion la mise en place d’un secrétariat permanent à Rotterdam a été décidé. Suite au départ du premier secrétaire néerlandais, l’irlandais John P. Moran a été nommé comme nouveau secrétaire lors de la 18ième réunion et le transfert du secrétariat permanent à Dublin a été décidé.
Références
- compte rendu succinct MOU-16.pdf
- compte rendu succinct MOU-17.pdf
La complexité technique du réseau GSM nécessitait la collaboration étroite d’experts des futurs opérateurs. A ces fins, les signataires du MOU-GSM avaient créé une équipe projet permanente, un comité technique avec 4 sous-comités et 13 groupes techniques spécialisés, qui rapportaient tous à l’assemblée générale du MOU-GSM.
Ces entités étaient complémentaires aux équipes de l’ETSI en charge de la normalisation technique GSM et traitaient tous les aspects liés au fonctionnement international des réseaux GSM.
L’équipe projet GSM (PT12) était issu d’un noyau GSM qui avait démarré ses activités en août 1986. Elle était attachée à l’ETSI et a été composée de 7 experts et de 3 secrétaires.
Le comité technique GSM était attaché à la CEPT. Les 4 sous-comités étaient:
- GSM1 : Services & Facilities
- GSM2 : Radio Interface
- GSM3 : Network Aspects
- GSM4 : Data
Les groupes techniques spécialisés étaient composés de collaborateurs des différents opérateurs qui se rencontraient lors de réunions régulières. Les treize groupes de travail MOU-GSM spécialisés étaient :
- BARG : Billing and Accounting Rapporteur Group
- MP : Marketing Planning
- EREG : European Roaming Expert Group
- CONIG : Conformance of Network Interfaces Group
- MS-TAP : Type Approval Administrative Procedures
- TADIG : Transfer Account Data Interchange Group
- SERG : Service Expert Rapporteur Group
- SG : Security Group
- RIC : Radio Interface Coordination
- SSPG : System Simulator Project Group
- P : Procurement
- ITAG : Interim Type Approval Expert Group
- SIM/ME : Interface Testing Rapporteur Group
Un membre de la Task Force LUXGSM a participé la première fois à une réunion d’un groupe de travail spécialisé MOU GSM. Il s’agissait du groupe TADIG dont la réunion a eu lieu à Stockholm les 18 et 19 avril 1991. Un autre membre a participé à la réunion du groupe MOU-BARG à Lisbonne les 28 et 29 mai 1991.
Comme les noms des réseaux GSM devaient être programmés dans les terminaux GSM par les constructeurs afférents, il y avait urgence de communiquer le nom luxembourgeois et le code pays au président du groupe de travail MOU SERG avant fin mars 1991. Quelques propositions comme LUXMOBITEL, LUXMOBIL ou MOBILUX 900 ont été communiquées à la Direction Générale le 20 mars 1991 avec demande de choisir un nom.
Finalement le nom LUXGSM a été retenu par le Comité de Direction des P&T en date du 29 mars 1991 et communiqué le même jour au MOU SERG, malgré les observations de la Task Force que le terme GSM dans le nom du réseau luxembourgeois est contraire aux dispositions du contrat de licence du MOU-GSM.
Le nom a toutefois été accepté par le groupe SERG sans problèmes.