Le réseau LUXGSM a été inauguré le 27 juin 1993 dans les locaux de la FIL au Kirchberg dans le cadre du 150ième anniversaire des P&T, en présence du ministre des communications Alex Bodry. Cette inauguration a eu lieu quelques jours avant le démarrage commercial du réseau. Elle a été suivie d’une grande porte ouverte organisée par les P&T.


Références
Une première séance d’information pour les revendeurs LUXGSM a eu lieu le 14 juin 1993.
La trophée de la Télécommunication Saar Lor Lux a eu lieu le 3 juin 1993 à Metz. Il s’agissait d’une conférence, combinée avec un tournoi de golfe.

Références
L’introduction du nouveau service de radiotéléphonie mobile LUXGSM a été annoncée à l’ensemble du personnel des P&T par la note de service No 33 du 22 avril 1993. Les informations concernant le réseau LUXGSM ont également été communiquées au personnel technique dans le cadre des cours de formation réguliers organisés par la Division des Télécommunications et au personnel administratif dans les cours enseignés par des experts P&T à l’instititut de formation administrative (IFA).
Références
Le réseau COMMOBIL était complémentaire à LUXGSM et destinée à des usagers professionnels.
Références
- Eis Post No 13 été 1994 page 4
- Note de service No 36 du 28 avril 1993
Le numéro d’appel 112 a été défini comme numéro d’urgence standard pour tous les réseaux GSM. Ce numéro est reconnu comme tel par le réseau et par les téléphones mobiles et il est traité avec une priorité absolue. Le numéro est gratuit pour l’appelant qui n’a même pas besoin d’avoir un abonnement au service (carte SIM). Le numéro 112 était implémenté avec succès dans le réseau LUXGSM. Les opérateurs de la Protection Civile avaient été informés oralement de cette nouveauté et avaient déjà participé à des premiers tests. Par lettre du 12 mars 1993 la Protection Civile a été informée officiellement du fonctionnement du numéro d’appel d’urgence GSM et de la possibilité de bénéficier de cartes SIM relevant d’une classe prioritaire pour utilisation en cas de catastrophes où on peut barrer l’accès aux usagers standards.
Références
- lettre 3414/311/R13 adressée au Directeur de la Protection Civile
L’Administration des P&T n’était pas en mesure en septembre 1987 de signer le MoU-GSM. Deux mois plus tard, elle s’est basée sur l’article 2 du MoU pour déclarer son adhésion le 20 novembre 1987 en envoyant une lettre au président du MoU. C’était le ministère pour la poste et les télécommunications allemand qui assumait la première présidence du groupe MoU-GSM, dans la personne de Monsieur W. Haist.
Références:
- MOU-GSM-P&T.pdf : lettre adressée à M. W. Haist, président du groupe MoU-GSM, pour signifier l’adhésion des P&T au MoU. L’annexe constitue la version du 25 novembre 1987 qui a été approuvée par le président.
Au début des années 2000 j’avais développé pendant mes temps de loisirs le prototype d’une application mobile (midlet) “Kuck de Radio – LUXGSM 3Glive. A l’époque on ne parlait pas encore de smartphones et JAVA micro édition (J2ME) était la seule plateforme qui permettait de créer des programmes pour mobilophones. Nokia dominait le marché des mobilophones et une partie des appareils était équipée d’une radio FM.
L’idée de “Kuck de Radio” était de transmettre des textes et images via le service GPRS – LUXGSM pour illustrer le contenu radio. Il s’agissait donc d’une évolution du service RDS destiné essentiellement aux automobilistes. Les figures qui suivent montrent quelques exemples des informations transmises, elles ont été assemblées dans le petit diaporama dans la chronologie (timeline).















Les figures qui suivent montrent l’affichage de l’application avec les menus afférents sur l’écran d’un mobilophone Nokia 6680 introduit sur le marché en 2005.


L’application a été présentée aux responsables de RTL à l’époque, mais les réactions étaient mitigées. Dans la suite un ingénieur de Hewlett Packard avait manifesté son intérêt pour faire évoluer le système. Toutefois l’apparition des premiers smartphones avec écran tactile en 2005, suivie du premier iPhone présenté par Apple en 2007 et l’évolution du GPRS vers EDGE et UMTS avec des débits plus élevés pour la transmission de données, le projet “Kuck de Radio” était rapidement dépassé et fourré dans un fond de mes tiroirs.
De tout temps, l’homme cherche à reproduire son image. Jusqu’au XVIIIème siècle, c’était par la peinture et la sculpture que les artistes représentaient le corps humain. Avec l’art de l’horlogerie s’ajoutait la création des automates qu’on appelait androïdes quand ils étaient à figure humaine. Les plus connus sont les têtes parlantes de l’abbé Mical. Deux cent ans plus tard les automates sont devenus virtuels.
Vers la fin des années 1990, des applications pour créer des têtes parlantes sur le web faisaient légion. Haptek, Mendel3d, Famous3D, LifeX, Crazy Talk, avTalk, ne sont que quelques exemples des produits qui permettaient à l’époque de créer des têtes virtuelles en 3D à partir de deux photos de son visage, de front et de profil. Le programme le plus évolué était 3DmeNow de la société anglaise BioVirtual. Il permettait de créer des têtes parlantes photo-réalistes et de faire des animations faciales synchronisées avec sa propre parole. Ma propre tête parlante est montrée dans la petite vidéo ci-jointe.
Les objectifs de création de têtes parlantes en trois dimensions étaient multiples: personnalités pour les jeux vidéo, réduction de bande passante dans la visiophonie, études des interactions sociales. Parmi les auteurs de bouquins sur le sujet il convient de citer “Creating the Illusion of Personality : Virtual Humans” de Peter Plantec, avec un avant-mot de Ray Kurzweil ainsi que “Animating Facial : Features & Expressions” de Bill Fleming et Darris Dobbs.
La figure qui suit montre l’interface de l’outil FaceWorks créé en 1997 par Digital Equipment Corporation.

Liens :
Les spectrogrammes sont des diagrammes représentant le spectre d’un phénomène périodique, associant à chaque fréquence une intensité ou une puissance. L’échelle des fréquences et celle des intensités ou puissances peuvent être linéaires ou logarithmiques. Pour transformer des données discrètes du domaine temporel dans le domaine fréquentiel, on utilise la transformation de Fourier rapide (FFT).
Les spectrogrammes permettent une représentation visuelle de la parole. On voit quasiment la parole. Inversément, on peut également convertir une image intégrée dans un spectrogramme en sons, mais les paroles générées ainsi ne sont généralement pas compréhensibles.